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 Who's your daddy ? •• Road&Gabriel

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Gabriel M. Barnett
Gabriel M. Barnett




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MessageSujet: Who's your daddy ? •• Road&Gabriel   Who's your daddy ? •• Road&Gabriel EmptyLun 18 Avr - 12:34

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Des leçons de piano … il faudrait peut être qu'ils se rendent compte, un jour, que depuis trois ans, j'ai toujours le même niveau au clavier non ? C'est à dire débutant de base, mais la base de la base tellement je fais de fausses notes, tellement je suis incapable de lire deux lignes de clé de fa sans me planter lamentablement dans les noms des notes. J'étais pas vraiment fait pour la musique, j'avais pas le sens du rythme, ni même la patience pour apprendre toutes les sonates de Mozart. La musique et moi, ça faisait des années lumières de différence. Un jour peut être, je m'y mettrais. Oui, peut être que je finirais comme ces vieux, dans leurs rocking chair, à écouter du Springsteen. Ou vieux richard, en haut de sa tour d'argent, verre de vin d'Alsace à la main, Mozart dans la chaine hi fi. Anyway, pour l'instant, ce n'était pas en plein cours de piano que je me trouvais, avec un prof qui chantait les notes à côté de moi … mais dans un cyber café. Papa aurait hurlé s'il m'avait vu là, entre deux comics et face à un ordinateur. Maman, elle, aurait haussé les épaules en me traitant d'idiot. Ils avaient leurs valeurs, bien distinctes, qu'ils essayaient de m'imposer de force depuis ma naissance. C'est comme s'il y avait deux boites, et que chaque petites choses de la vie allaient dans l'une ou dans l'autre. La première, étiquetée au nom de bien et la deuxième mal. Mes parents avaient toujours eu ce genre de raisonnement manichéen, poussé à l'extrême. Je pense que c'est la religion, qui leur donne cette ligne de conduite, le fait de tout caractériser. Je ne suis pas comme ça. J'ai essayé pourtant, de me persuader qu'un tel était une bonne fréquentation alors qu'un autre ne l'était pas. Que je pouvais faire ça mais que je ne pouvais pas faire cette autre chose … sans grand succès. Moi, ce qui me plaisait, c'était … les super héros. Depuis que j'étais gosses, je lisais, regardais tout ce qui se trouvait à porté de main, et qui portait une cape, voire un slip rouge par dessus un collant bleu.

So here I am. Un café au lait, une bande dessinée de Green Lantern, et l'ordinateur allumé sur une page de photoshop. J'avais emmené ma tablette graphique, pour me lancer dans une nouvelle page de ma propre BD. C'est un peu utopique hein, voire ridicule : ce grand gamin, qui passe ses après midi au cyber café de Houston, le plus loin possible de la mairie ou toute autre structure pouvant lui rappeler son père, son rang social, et qui dessine, dessine jusqu'à avoir mal aux mains, jusqu'à ce que l'établissement ferme ou que maman fasse sonner son nouvel i phone. Je relève doucement la tête, pour regarder autours de moi. J'aurais fait tache en temps normal, avec mes habits de marque. Là, je les avais troqué contre un grand tee shirt à l'effigie de Luke Skywalker. Fallait juste que personne ne lise les journaux, ou s'attardent trop sur les journaux télévisés... que personne ne se rende compte que le fils du sénateur, traînait dans un cyber, tel le nerd attardé. Je me retourne vers l'ordinateur, reprenant mon stylet en main, pour un nouveau détail sur le visage de mon personnage principal. Nouvelle couleur et …. noir. Hein ? Noir total. Oh non, non. Je me penche vers l'unité central, appuie sur le bouton on, une fois, deux fois, trois, quatre … rien, l'ordi à planté. L'image de Luke, criant non à Vador quand celui ci lui révèle être son père m'arrive directement à l'esprit. Je n'aurais pas peur de me donner en spectacle, j'aurais été dans le même état que Luke. Mon travail … peut être perdu. Doucement, je me lève, pour partir en direction du bureau, celui du patron qu'on ne voit jamais. Je frappe deux petits coups, un troisième et un quatrième un peu plus fort. C'est limite si ça me ferait pas faire une crise d'angoisse, de savoir mes fichiers non sauvegardés.
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Road Y. Pulkiser
Road Y. Pulkiser
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MessageSujet: Re: Who's your daddy ? •• Road&Gabriel   Who's your daddy ? •• Road&Gabriel EmptyLun 18 Avr - 18:15


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Pas d'envie, pas de motivation pour quoi que ce soit mais j'peux pas rester au lit. Alors je me lève, la mort dans l'âme je me traine je me traine jusqu'au cyber au maudissant chaque personne qui sourit. Paff, je me verrais bien Grominet ou Tom, les attrapant. Les écrabouillant. J'aurais un sourire au moins aussi grand que celui du cheshire, ou tout aussi toqué. Mais comme je sais qu'au final Grominet ou Tom finissent cramés, déchiquetés, mâchouillés.... Et bien j'abandonne mon idée et ouvre le cyber-café. Tout en baillant je vais me servir une tasse de liquide tiède et amer. Sa vous réveille un mort le café d'hier. Humeur de chien merci je sais bien qu'on est plus le matin. Mais ça n'empêche, j'ai des désirs de meurtres et geekage qui flotte dans ma tête comme les plus tentatrices des catins. Haussement d'épaule, je vérifie que les postes sont opérationnel, emporte ma veste miteuse dans mon bureau. Et m'y enferme tel le parfait salop. Et vous savez quoi ? Je m'y rendors avant même d'avoir compté jusqu'à trois. C'est un client, enfin je suppose que c'est un client, qui me réveille en sursaut en tambourinant à ma porte. Quoi quoi il a pas vu le panneau " démerder vous seul, si ça casse t'façons y'a des caméras ? ". C'est fou ça comme les gens parfois croient qu'on peux déranger les autres à tout bout de chant. De vrais enfant. Mais bon, j'suis bien obligé de répondre à l'impudent. Ou l'imprudent, ça dépend.

J'ouvre donc cette satané porte, pieds nus et les cheveux en batailles s'il vous plait. Quoi j'ai pas l'air d'un patron sérieux et bien disposé ?! Bah je suis très, très, mal disposé ok ?!! Anyway... La personne avance vers moi, de toute évidence prise dans sa panique, au moment où la porte s'ouvre. Du coup moi je recule d'un pas, agressé dans mon espace vital personnel. « On se détend please, je ne suis pas un passe-nerf merci. So', ton problème c'est pour venir aussi promptement m'enquiquiner ? » Et alors que je parle son visage fait tilt dans ma tête. Son aire perdu, son innocence tout ce qui le rend à la fois attirant et un peu bête. Gabriel Barnett. Bonjour je suis le fils à papa numéro un de la ville. Mais qu'est c'qu'il vient foutre dans un endroit qui doit lui sembler aussi vil ?! Du coup je passe un peu plus sur la défensive, un peu méfiant. Bien que mon côté séducteur avec lui, ressorte plus facilement qu'on ne vole une sucette à un enfant. « Qu'est tu fiches par ici Gaby-Gabon si petit si mignon ? » Entre ironie et mièvrerie mon ton oscille dangereusement. Moi même j'ignore où cette rencontre du hasard va nous mener innocemment.
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Gabriel M. Barnett
Gabriel M. Barnett




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MessageSujet: Re: Who's your daddy ? •• Road&Gabriel   Who's your daddy ? •• Road&Gabriel EmptyMar 19 Avr - 9:21


Mon travail, c'est un peu toute ma vie. Comprenez bien, être le fils du sénateur, ça ne veut pas dire que toutes les portes vous sont ouvertes. Si, techniquement, et d'après l'expression populaire, toutes les portes vous sont ouvertes. Et moi, je peux vous dire que ça, c'est des conneries. Par exemple, prenez ce cyber café : je serais rentré dedans, habillé comme tous les jours, c'est à dire un polo ou une chemise eden park – chic mais pas trop -, un pantalon taillé sur mesure et dans les meilleurs tissus, un cartable à la main … tous les regards se seraient tournés vers moi, à à peine deux pas dans le magasin. Dans ce genre de cas, certes, la porte c'était ouverte mais les regards en biais ou bien insistants qu'on vous balançaient, vous faisaient comprendre que non, vous n'étiez pas le bienvenue dans cet établissement. Donc, cqfd - ce qu'il fallait démontrer -, la porte, d'une façon subjective, ne vous était pas grande ouverte. Je disais donc ? Que mon travail c'était toute ma vie, et que même si on pouvait m'installer un cyber café à la place de ma salle de ping pong personnelle, je préférais venir là, pour ne pas avoir mon père ou ma mère sur le dos, à m'entendre dire que ce que je faisais ne servait à rien, que mes efforts n'aboutiraient à rien, qu'un dessinateur sur des milliers étaient repérés par Marvel et que si ces autres dessinateur se lançaient en solo, ils faisaient banqueroute au deuxième numéro publié. Mes parents, ce n'est pas qu'ils avaient foi en moi ou non, c'est qu'il ne voulait pas, que leur fils unique et chéri, finisse derrière un bureau de travail, dans la société Marvel, à faire des personnages qui se battent en duel toute sa vie. Ils ne voulaient pas, que leur fils reste un gamin toute sa vie. C'est vrai, la politique, c'était tellement passionnant ! Et si la politique ne plaisait pas, hop, on pouvait passer aux finances, ou au droit ! Et ainsi être reconnu par la société. Je ne voulais pas ça, je ne faisais pas partit de ce monde, et sous prétexte d'avoir le même nom que le sénateur, et de partager le même sang que lui, je n'étais pas un politicien à la limite du fascisme pour autant. D'ailleurs son programme, je ne crois pas l'avoir écouté jusqu'au bout.

Donc me voilà dans le cyber, à geeker en essayant de construire mon avenir. J'étais en première année d'une université d'arts plastiques, mais quand j'aurais terminé mes comics, je comptais les envoyer à Marvel, pour qu'ils m'embauchent. By myself, adieu le parachute doré. Alors perdre mes planches à cause d'une coupure de courant, je pouvais m'en passer. Je continue de tambouriner à la porte du directeur du café, directeur qu'on ne voyait jamais d'ailleurs. J'avais toujours pensé qu'il était tellement acharné à jouer à ses jeux en ligne, du type wow, qu'il ne voyait plus le jour. Un no life parmi d'autres ici, mais le roi des no life quand même. D'ailleurs, sur sa porte, c'est écrit d'aller gentiment retourner péter sans le déranger. Rien à foutre, je veux mes dessins. Du bruit à l'intérieur, et peu après, la porte s'ouvre. Dans ma lancé, je manque de continuer à donner des coups sur le gérant, qui recule d'un pas. « On se détend please, je ne suis pas un passe-nerf merci. So', ton problème c'est pour venir aussi promptement m'enquiquiner ? » Gosh, mais, ce visage, on dirait quelqu'un de connu. Pas le temps pour ça. « Mes dessins ! L'ordinateur à planté, faut les sauver ! Je ne les avais pas enregistré ! » Road change d'attitude, je dois parler trop vite ? « Qu'est tu fiches par ici Gaby-Gabon si petit si mignon ? » Je serre les dents. Gaby ? Il m'a vu à la télévision ? Grillé, va falloir que je change de cuber café ? Je prends une grande inspiration, avant de parler calmement – ce qui, avec mon espèce d'hyper activité naturelle, me fait parler comme une fusée, mais plus comme une fusée qui s'apprête à décoller, pas en orbite comme tout à l'heure -. « Écoutez, j'ai besoin de votre aide, j'ai pas besoin de scandale, oui je suis dans un cyber café, j'ai le droit car moi aussi je suis un citoyen, et ce cyber café est ouvert à tous citoyen ; il n'est écrit nul par dans la constitution, que les fils de sénateurs n'ont pas le droit de mettre les pieds dans les cyber café, mais en revanche, il est spécifié dans le règlement déontologique de chaque gérant qu'il est de son ressort de venir aider les clients mécontents. Or, je suis mécontent, mon ordinateur vient de planter. » Et voilà ! TOC ! Je me dandine sur la pointe des pieds, tout de suite mon confiant, et le sol prenant une importance capitale pour mes yeux clairs.
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Road Y. Pulkiser
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MessageSujet: Re: Who's your daddy ? •• Road&Gabriel   Who's your daddy ? •• Road&Gabriel EmptyMar 19 Avr - 10:26



Je suis pas fait pour la vie en société. Voyez vous moi je plutôt du genre à balancer des pavés. Voir même à crier combien j'emmerde votre bienséance avant de tout cramé. Terroriste assumé, j'ai pas peur de tuer pour faire entendre mon message et c'est bien la seul chose qu'on pourrait me reprocher. Je me targue quand même de respect la planète et les être vivants. Je suis végétalien, milite aussi pour l'écologie et les droits des enfants. D'accord je reconnais que du coup j'suis moralisateur au possible, aussi très chiant. Je râle dés qu'il faut que je mange quelque chose que je n'ai pas moi-même préparé. Je crise quand je vois une lumière laissé allumée. En somme j'obligerai tout le monde à vivre à la Robinson Crusoé si je pouvais. Quoi que, je reconnais à la société moderne l'avantage des moyen de communication et la musique. J'avoue aussi que vivre sans ça me poserai plus qu'un léger hic. La preuve, je m'endort beaucoup mieux avec le ronron de mes ordinateurs qui distribue de gentils virus. Non ce ne serait vraiment pas pratique de revenir au papyrus. Cette drôle d'idée me traverse la tête alors qu'une seconde je me vois tout à fait recommencer à dormir contre mon douillet clavier. « Mes dessins ! L'ordinateur à planté, faut les sauver ! Je ne les avais pas enregistré ! » Encore un boulet qui ne fait pas la différences entre le mode vieille et la panne ? Oh mais, reconnaissant le fils prodigue des fils prodigues je me doute oui qu'il doit être perdu. L'a du confondre une souris avec une raquette de tennis. Je le viole tout de suite ? Peut-être qu'il va plutôt prendre peur et s'enfuir ? Pas que je veuille forcément le voir dégager, des tas d'autres activités peuvent ensuite amener à siester. Mais, s'il a de la mémoire il risque fort de paniquer. « Écoutez, j'ai besoin de votre aide, j'ai pas besoin de scandale, oui je suis dans un cyber café, j'ai le droit car moi aussi je suis un citoyen, et ce cyber café est ouvert à tous citoyen ; il n'est écrit nul par dans la constitution, que les fils de sénateurs n'ont pas le droit de mettre les pieds dans les cyber café, mais en revanche, il est spécifié dans le règlement déontologique de chaque gérant qu'il est de son ressort de venir aider les clients mécontents. Or, je suis mécontent, mon ordinateur vient de planter. » « Écoutez ça un peu, il nous ressort carrément la constitution comme argument de défense. Si mes manières te plaise pas dude, tu va péter les couilles de quelqu'un d'autre, ailleurs, loin d'ici pigé ?! Puis j'ai pas dis que tu pouvais pas rester alors tu descend direct de te grand chevaux mon mignon et tu m'explique, posément, qu'est c'qui c'est passé et qu'est c'que tu as fait pour que ma bécane plante ? » Oui bon ok, j'ai un minimum de conscience professionnelle quand même. Disons que je tiens à mes ordis et n'ai pas spécialement envie qu'il m'en bousille un. Notant la dégaine qu'il a en ce fabuleux jour de printemps, je retiens une furieuse envie de rire haussant simplement un sourcil, en attente. Bon qu'il se bouge quand même le derch parce que sinon je garantis ni sa virginité ni le calme de mes nerfs qui s'impatiente.
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MessageSujet: Re: Who's your daddy ? •• Road&Gabriel   Who's your daddy ? •• Road&Gabriel EmptyMer 20 Avr - 20:19


Son visage me semble étrangement familier. Je n'arrive pas à le replacer, je n'arrive pas à me souvenir exactement de l'endroit où j'avais pu le voir, si nous avions parlé ou non. En fait, il est possible que je l'ai aperçu dans le cyber, vu que j'avais pris l'habitude de traîner, ici. Peut être qu'il était enfin sortit de son trou à rat, son bureau miteux pour venir voir de lui même et non à travers ses écrans de surveillances, la population qui venait s'entasser jour et nuit derrière ses machines. Ça m'étonnait, quand même, qu'un gérant ne vienne pas prendre la température de son propre établissement. Le vieux loup solitaire qui restait cloitré, les doigts sur son clavier à … à faire quoi d'ailleurs ? Qu'est ce qui pouvait le retenir ici au point de ne jamais en sortir hein ? J'ai beau passer ma vie à dessiner, à pousser à fond ma tablette graphique pour détailler au mieux mes personnages … non, non je ne pouvais pas constamment être dessus. J'avais besoin des relations sociales, de la présence des autres même si ce genre d'échanges n'étaient qu'occasionnels. Élevé dans une bulle. Si seulement j'avais eu des frères et sœur, là, j'aurais été plus heureux. C'est ce que l'on appelle le dur lot de l'enfant unique. J'avais quelques amis, maintenant que j'avais quitté le privé – le très très privé -, et fréquentais l'université. J'avais aussi les fils et filles d'amis haut placés de mes parents, mais eux et moi avions été élevé dans le même monde et nous nous ennuyions sec les uns avec les autres. Toutes nos conversations tournaient autours de nos études, de l'actualité ou du nouveau jean armani qu'un tel avait acheté à Palm Springs. Il y avait aussi ma petite amie, ou plutôt celle que l'on avait essayé de me coller pour faire bonne figure mais encore une fois, je n'y arrivais pas. J'avais besoin de me retrouver dans des environnements totalement opposés au mien et … et ce grand rouquin en face de moi, faisait partit du schéma opposé à mes connaissances habituelles. Et ce rouquin, il me semblait toujours autant familier. Étrangement familier. C'est sûrement pour ça que je commence à m'exciter, ou plutôt à paniquer à moitié. Je ne sais pas faire avec les autres, et là, je me sens comme qui dirait agressé. Alors je réplique avec ce que je trouve de mieux. On repassera pour le sens de la répartie. Les mots sortent de ma bouche à une vitesse folle. Heureusement que je prends le temps d'articuler – pour une fois – sinon j'aurais été obligé de me répéter, ce que j'ai en horreur. Le mot planter tout juste lâché, mes yeux recommencent à parcourir le sol, mes joues prenant une légère teinte rosée.

« Écoutez ça un peu, il nous ressort carrément la constitution comme argument de défense. Si mes manières te plaise pas dude, tu va péter les couilles de quelqu'un d'autre, ailleurs, loin d'ici pigé ?! Puis j'ai pas dis que tu pouvais pas rester alors tu descend direct de te grand chevaux mon mignon et tu m'explique, posément, qu'est c'qui c'est passé et qu'est c'que tu as fait pour que ma bécane plante ? » Le rouquin se met en marche, répliquant illico d'une voix au ton sarcastique. Je me sens ridicule tout d'un coup. Et ses mots crus … Il sait à qui il parle au moins ? Non, il ne le sait pas. Et ça n'a rien à faire dans le débat, quand je suis ici, je me transforme en monsieur tout le monde okay Gabriel ? Je laisse encore quelques secondes en suspens, le temps de reprendre mes esprits, et redresse le nez, pas assez pour fixer ses yeux, mais assez pour décrocher du sol. Et je reprends, plus calmement. « J'étais en train de dessiner, et de lire un comics en même temps et là l'écran à planté. Quand j'ai repris mon stylet. L'écran est noir et mes dessins ne sont pas sauvegardés ... » Mes mains semblent suivre le flot de paroles, les moulinets du poignet, le corps à moitié tourné vers la salle principale, index désignant parfois le poste sur lequel je travaillais. « … voilà. Tu … Vous pouvez réparer ça ? Ou c'est … foutu ? »
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