A. Peace Sykes
| Sujet: Peacy ♦ Nous n'oublierons jamais que nous sommes et serons les fils de la résistance ! Sam 30 Avr - 0:40 | |
| BANNIERE MADE BY ALICE
SYKES PEACE APPOLLINARIA
Peacy ☮ Seventeen ☮ Etre en chef de file de chaque manif & Fumer un peu trop, surtout du cultivé maison & faire l'amour à des filles sublimes qui en redemandent & faire beaucoup de photos & chanter même en dehors de la douche ☮ Lesbian ☮ Des tatouages bien placés & un style vestimentaire plutôt décalé.
“ ADORABLE MEMBRE DE LA JUNKY FAMILY „ Rayez les mentions inutiles
J'assume ce que j'aime. Dormir? ... Euh, quand?
J'peux pioncer n'importe où. Nouvelles technologies, je vous aime.
Je hais les écrans tactiles!
Manger de la viande, c'est le mal!
Hamburger & soda forever. L'Art c'est mon DaDa. | | Remplissez-moi !
Pseudo ☮ Alice, il paraît Âge ☮ 17 ans. Connexion ☮ Régulièrement. Commentaire ☮ BORDEL ce que j'aime le contexte. Dernier câlin? ☮ à emporter s'il vous plait. - Code:
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Taylor Momsen[color=lightgreen]*[/color] = A. Peace Sykes
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“ Pour les rêves qu'on a fait, pour ceux qu'on fera. Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera. Pour un idéal, pour une utopie... Allons, marchons ensemble enfants de la patrie ! Saez „
Dernière édition par A. Peace Sykes le Sam 30 Avr - 0:56, édité 2 fois |
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A. Peace Sykes
| Sujet: Re: Peacy ♦ Nous n'oublierons jamais que nous sommes et serons les fils de la résistance ! Sam 30 Avr - 0:41 | |
| Un jour, je serais astronaute Ce qu’il s’est passé dans ma vie avant cette fille, Charleston, n’a aucune importance. Oui, ma vie a débuté le jour où je l’ai rencontrée. Je vous épargnerai mon enfance inintéressante, dépourvue de tout traumatisme. Je m’en rappelle encore très bien, j’avais quine ans à peine. C’était une soirée pas vraiment comme les autres, je veux dire pas encore comme les autres, celles qui allaient suivre J’étais chez on ne sait qui que j’avais dû rencontrer la veille on ne sait où. J’étais perdue là-bas, je ne connaissais personne, je ne comprenais même pas où j’étais, partout autour de moi je voyais cet étalage de corps, cette exposition de débauche. Je ne comprenais pas, je n’étais pas de ce monde-là. Je n’étais pas encore de ce monde-là et rien n’aurais pu pousser à croire que je fréquenterai un jour ces gens-là. J’étais debout dans un coin de ce qui semblait être le salon de la maison où je me trouvais, je ne parlais à personne, je songeais à partir. Mais pour aller où ? Mes parents croyaient que le petit ange si bien sous tous rapports qu’était leur chère et tendre enfant était chez une de ses amies toute aussi mignonne que j’étais supposée moi-même être. Je préférais être ici que seule dehors au beau milieu de la nuit. Si seulement j’avais su… J’avais probablement l’air d’être perdue au milieu de cette luxure, je devais avoir cet air-là pour que ce garçon totalement défoncé soit venu me parler, et moi qui voulais fuir je me retrouvais emprisonnée. J’avais plutôt peur de ce qu’il m’inspirait, il commençait à se rapprocher dangereusement de moi et à me raconter des choses pas vraiment catholiques. Puis cette fille est arrivée, je dois avouer que je me suis sentie soulagée, sauvée même, je n’avais pas alors la moindre idée du fait que ma vie venait de basculer et que rien ne serait jamais plus pareil…
« - Aimeric, lâche-là tu vois pas que tu lui fait peur à la petite ? Pépia la fille qui était venue me ‘sauver la vie’, après cette réplique elle s’était mise à rire comme une démente sans s’arrêter. Je n’ai rien dit, cette situation commençait à devenir pour le moins glauque. Tu sais, y a de vilains messieurs comme lui à ce genre de soirées. Elle est où ta maman chérie ? Continua t’elle, je me sentais humiliée et terriblement seule. Un bref regard paniqué des environs m’appris que j’aurais du mal à m’enfuir à toutes jambes. Sois pas timide ma puce, c'est quoi, ton prénom ?
- Peace. C’était la seule chose que j’avais réussi à articuler, au prix d’un immense effort je réussissais à retenir les larmes qui montaient, cependant cette fille semblait avoir remarqué que je prenais vraiment sur moi pour ne pas m’effondrer.
- Charleston. Hey baby Peacy, tu vas pas pleurer quand même...? Tu sais, je mords pas. Lui, peut-être, mais pas moi. Jacassa-t-elle, j’étais devenue son attraction pour la nuit et il était certain qu’elle n’allait pas me lâcher de sitôt. Qu'est-ce qui y'a ? T'as perdu ton doudou ? Je baissais la tête et me concentrais sur mes chaussures pour ne pas qu’une seule foutue larme s’échappe, elle remarquait chacun de mes faiblesses, de sa main droite elle prit mon menton m’obligeant à relever le visage, tout en me regardant droit dans les yeux elle dit : oh Baby Peacy, ne pleure pas. En clôturant sa phrase elle me lança un regard qui m’effraya, disons un regard des plus pervers en se mordillant la lèvre inférieure puis elle agita sous mon nez un petit sachet contenant de la poudre blanche : regarde ce que le Père Noël a laissé sous mon sapin, Baby Peacy…
Elle traçait quelques lignes sur la console qui se trouvait à notre droite et en aspirait deux, elle levait la tête vers moi :
- Aller, essaye Peacy, tu vas adorer, je te le promets.
Essayer c’était y tomber j’en avais conscience… Et pourtant j’ai regardé Charleston, j’ai regardé les lignes de poudre qui était devant moi, et en ai fait disparaître une, elle m’adressa un sourire carnassier, plus tard dans la soirée nous finissions chez elle, c’est à ce moment précis que j’ai commencé à sombrer…
- C’est finit, Baby Peacy. Tout est finit. Pas notre histoire, puisqu’il n’y en a jamais eu, mais non tu vois, ce qui se termine ce soir, c’est ce petit jeu dans lequel tu as été le pion. Pendant tout ce temps, tu as été une bien jolie poupée. Dans tous les sens du terme, s’entend. Au final, nous avons les résultats suivants : tu m’aimes, la réciproque n’est pas valable. Je ne t’ai jamais aimé et je ne t’aimerai jamais. Jamais. Tout ce que j’ai pu te dire et tout ce que tu as gobé la bouche grande ouverte n’était que mensonge. Je ne sais même pas comment tu as pu tomber dans le panneau à ce point. Je t’ai vue t’accrocher à moi tout ce temps comme à une bouée de sauvetage mais la vérité Peace, c’est que c’est moi qui t’ai fait couler. J’ai apprécié ta compagnie toutes ces nuits qui se sont écoulées. T’es un bon coup, j’peux pas dire le contraire, d’accord ? Sauf que ça s’arrête là, tu vois ? Rien de plus. Tu pourrais disparaître demain que j’en aurai rien à foutre. T’arrives à voir où je veux en venir, ou pas ? Je sais que je t’ai dis que je t’aimais à de nombreuses reprises mais franchement, aimer, qu’est-ce que c’est ? C’est rien. Du vent. Une légère brise. Alors, il y a une chose que j’ai appris et que j’aimerais que tu comprennes maintenant. S’attacher, aimer…Ca ne t’apporte strictement rien, tu m’entends ? Rien. La vérité inavouée c’est que tu souffres, tu t’accroches, t’agonises et t’en crèves. T’as même pas le temps de dire au revoir, tu vois ? Tu pourris de l’intérieur et ça te ronge… Je le sais. Je sais que tu endures à ce moment précis et je sais quel effet ont mes mots sur toi. Un couteau qui s’enfonce, qui s’enfonce… Je ne te demande pas pardon. Je ne te demande pas de me comprendre. Sache simplement qu’il n’a jamais été dans mon intention de te blesser. Je n’ai jamais été dans cette optique. Je ne voulais pas que tu t’attaches mais voilà, c’est fait. Franchement, qu’est-ce que j’y peux, hein ? Sache aussi que tu as fais une belle erreur et je n’en suis pas responsable, d’accord ? Désormais, avance et oublie-moi parce qu’en ce qui me concerne, ce sera fait demain matin. Maintenant, je vais te demander de me laisser, si tu veux bien. Je ne suis qu’à moitié défoncée et j’ai d’autres choses à faire que de fricoter avec des gamines désillusionnés. Parce que tu vois, un moment, c’est bien gentil, mais après, ça devient lassant…Sois mignonne, accroche-toi à quelqu’un d’autre et essaye de vivre. Tu ne fais plus partie de ma vie à présent et peut-être n’en as-tu jamais fait partie. Sans rancune ! »
Après un an de relation fougueuse & passionnée, voilà ce qu’elle me disait, fin. Nous étions chez elle ce jour-là, puisque je m’y étais installée après une violente dispute avec ma famille qui n’approuvait pas le mode de vie qui était devenu mien. Et elle nous jetait dehors : moi, ma fierté et mon amour pour elle ; nous étions à la rue. Je ne pouvais pas aller plus mal, c’était impossible. Humainement impossible. À cet instant je me jurais que plus jamais je ne retomberai amoureuse. Charleston m’avait entraîné dans le monde de l’excès, m’avait fait expérimenté tout ce qu’il existait d’illégal, m’avait rendue dépendante, à la drogue, à elle… Et maintenant elle me lâchait, j’étais seule, il faisait froid et je n’avais nulle part où aller. À vrai dire je m’attendais même à mourir dans la minute, j’aurais adoré qu’un piano me tombe dessus à la manière des cartoons, qu’on en finisse. Rien ne se fit, moi et mon égo complètement en miette nous nous rendions devant la porte de mes parents pour les supplier de bien vouloir ne serait-ce juste que me prêter un toit sous lequel dormir. Retour à la case départ. Cependant je continuais ma chute, je sombrais, tombais, je savais que tout cela finirait bien par me tuer, je m’en foutais : elle ne m’aimait pas, je pouvais bien crever, vivre sans elle ne m’était pas envisageable. Je la croisais souvent d’ailleurs, dans des soirées trop cokées, trop alcoolisées, et je la regardais, j’avais la mort aux trousses, ses yeux étaient éteints et mon cœur aussi. Elle, elle ne me regardait jamais, ne m’adressait jamais la parole, se tenait le plus loin possible de mon corps fébrile. Oui, elle m’avait oublié, le lendemain même de notre rupture je n’existais plus. Coup de poignard dans le cœur. Elle était tout : je n’avais plus rien, cause à effets. Sometimes I feel I've got to run away I've got to get away From the pain you drive into the heart of me. The love we share seems to go nowhere. I've lost my lights, I toss and turn, I can't sleep at night. Paradis artificiels et autodestruction deviennent une échappatoire fréquente, banale. On ne se croit pas dépendant jusqu’au jour où l’on ne peut plus vivre sans. Et le mal devient constant. Mais on continue toujours, encore, sans jamais s’arrêter, comme pour se prouver qu’on a le pouvoir de tout maîtriser. La vérité est qu’on n’a plus aucun contrôle, parce que c’est bien connu : à trop jouer avec le feu, on se brûle. Et la chute s’accélère, toujours plus. Le mal de vivre, la foutue envie d’en finir à chaque instant. S’enfoncer, un peu plus chaque seconde, dans les abîmes de la souffrance parce qu’on ne veut même plus remonter à la surface. Et l’on finit par faire ce que les autres nous on fait, on s’oublie : un reflexe malheureux qui pousse vers l’abandon de soi-même, vers l’abdication, vers le renoncement à l’envie et à la vie.
Pour me remettre de cette histoire, de ceux que nous n’étions plus, de l’amour que l’on ne m’avait jamais porté, mon nez s’était transformé en aspirateur et mon foie en distillerie. J’étais mal, très mal et j’avais mal, trop mal. Il me fallut des mois avant de pouvoir me relever, il me fallut réapprendre à vire ; sans elle. Les blessures ne cicatrisent jamais, elles font juste un peu moins mal avec le temps, mais le moindre mot, le moindre geste peut raviver la douleur. Et à chaque fois que je l‘entrapercevais au détour d’un rue, derrière un verre de vodka ou au dessus d’une ligne immaculé j’avais si mal que je voulais hurler. À ceux qui disent qu’avec le temps on a plus mal, je me contenterais de répondre : FOUTAISES ! Je ne m’en suis jamais remise, aujourd’hui je ne vais pas mieux, je vis juste avec. Don't touch me please I can’t stand the way you tease I love you though you hurt me so Now I'm going to pack my things and go Touch me baby, tainted love. Pour me sortir de tout ça, pour tuer la douleur j'ai du trouver des échappatoires. Alors j'écris, beaucoup, trop peut-être, souvent des paroles de chansons. J'ai arrêté les drogues dures, du moins quotidiennement. Je n'accorde ma confiance à personne, et mon amour encore moins de toute façon je n'en en ai même plus assez pour moi-même. |
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