Mikus Lasmanis by fujii

Azael Chance Clifford


Zaze ou en toute simplicité Chance ☮ 21 ans ☮ Se mettre à genoux, à l'occasion Étudiant en Master of Science en systèmes, réseaux et sécurité. - Et avouez que là, de suite, vous faites moins les fous -☮ Homosexuel ☮ Si vous voyez un gars qui passe les trois quarts du temps la main dans le froc, c'est lui, les jeunes, c'est lui.

“ ADORABLE MEMBRE DE LA JUNKY FAMILY „

Rayez les mentions inutiles J'assume ce que j'aime. Dormir? ... Euh, quand? J'peux pioncer n'importe où. Nouvelles technologies, je vous aime. Je hais les écrans tactiles! Manger de la viande, c'est le mal! Hamburger & soda forever. L'Art c'est mon DaDa.

Remplissez-moi ! Pseudo ☮ Appelle-moi Dieu. Âge ☮ 4,55 milliards d'années Connexion ☮ Avec l’insomnie, plus rien n’est réel ! Tout devient lointain. Tout est une copie, d’une copie, d’une copie... Commentaire ☮ kawabunga! Dernier câlin? ☮ Si t'insiste hein.

J’avais les mains moites et je sentais des gouttes de sueur couler le long de mes cheveux jusqu’à ma nuque. Je souris, d’appréhension, cette sublime excitation. Mon corps tendu, mes muscles crispés. Cette soudaine violence qui me suffoque. Matthew me murmure quelques choses à l’oreille, une chose que je ne compris pas, un charabia à l’envers. J’entends sa voix se répéter, comme un écho, encore et encore. Je tente de rouler, passant une jambe entre celle de Matthew, ma main contre son torse, nu, moite. Il rit, son rire se percute contre les murs, à l’infini. J’ai l’impression de le sentir, de le voir. Ce rire, qui danse, charmeur, en face de moi. J’en aperçois les courbes, les formes, la couleur : jaune, vif, brûlant, éclatant. Un gémissement m’échappe, Puis je vois le corps d’ Andrew qui danse au dessus de moi. Comme le jour de notre première rencontre. Il est flou, j’ai la sensation qu’il est loin, mais je le sens, proche, comme s’il était en moi. Mes souvenirs m’emportent vers cette fois-là. Sauvagerie, je sens son va et viens. Je sens la douleur, je sens l’humiliation, je fais l’amour au vide, mes doigts se crispent. Un gémissement, le miens, je sens encore son goût dans ma bouche. Mes reins se frottent contre la hanche de Matthew. Je continue de gémir, tentant de me redresser. Puis rien, Halvdan disparais. Une fumée rouge danse au plafond, elle tournoie, se mêle au rire jaune de mon ami. Elles fusionnent, couleur sang. Des bulles tournent autours de nous, la musique éclate contre le mur, violemment Bang bang. Mon vieux apparait, en face de moi, un fusil benelli entre les mains. Bang bang. Il tire.J’ai l’impression que la balle s’infiltre en moi et je voulu le dire à Matthew mais je ne pouvais que rire, un mélange d’euphorie et de terreur. Un mélange parfait pour le souvenir de mon père. Son image se brouille se répartissant dans la pièce et une silhouette noir apparait, mobile, c’est lui. Je le sais. Je l’imagine, les poignets menotté, le visage las. Comme ce jour-là. J’ai envie de pleurer, la mâchoire crispé. Ce bâtard, ce connard, ce salaud. Lui et son putain de fusils Benelli Bang bang.y’a un tas de forme contre le mur, tout au fond, bleu, rouge, vert, rose, jaune, multicolore, elle flottent, fusionnent, se défont, j’ai beau essayer de l’expliquer, mes pensées m’échappent complètement. J’ai l’impression qu’elles pleurent, qu’elles crient. La silhouette noir éclate brutalement, en milles morceaux, ça me frôle, j’aurais voulu reculer. Les formes se mettent à bouger à toute vitesse, je peux les sentir, les toucher, les humer et les entendre. Elles sont heureuses. Alors je me souvins du procès de mon vieux, de sa condamnation à perpétuité. Leurs soulagements, mes larmes. Les formes ralentissent, doucement, elles semblent danser. Elles se transforment en fumée, en lettre, rouge, rouge sang, Bang bang que je lis et aussitôt je m'accroche à Matthew, la musique s'efface peu à peu, comme les lettres et je soupire, presque soulagé. j'ai peur de basculer.

J’ai vu une pochette de CD jeté au sol et je le voyais en 100 dimensions. C’est si beau que j’ai fermé les yeux. Aussitôt je me suis mis à flotté dans une autre sphère, un autre monde. Je ne sentais même plus le torse de Matthew sous mes doigts. Je ne savais plus distinguer le réelle de l’irréel. Étais-je le corps de mon ami ? Son t-shirt ou son jean ? Suis-je la pochette de CD, la table, le paquet de clope ou bien tout à la fois ? Des choses se précipitaient vers moi, me coupant brusquement la respiration, comme dans un grand huit. Mais ca n’a pas d’importance car c’était merveilleux. There are many here among us Who feel that life is but a joke J’eu l’impression de pouvoir toucher la musique, j’étais devenu la musique. J’aurais voulu partager ça avec mon ami, mais le contacte entre nos deux univers semble complètement rompu. Il est si loin de ce que je vois. De ce que je ressens. There's too much confusion I can't get no relief. la musique me tend la main, m’emmenant valser avec elle. Je me retrouve emporté des années en arrière. Je suis en Arizona et je tremble, je me colle contre la chose la plus chaude que j’ai sous la main, c’est familier et le peu de lucidité qu’il me reste me rappelle que c’est matthew, cette chaleur familière. Des tas de pensées sont apparues, entre chaque paroles, dansant avec nous. Des visages, des sourires, des lèvres, un fusil, des courbes, des couleurs, un dessin kaléidoscopique. Il y a de la fumée blanche, une odeur que je connais, un souvenir pas si lointain. Mon premier bedo. Pour oublier, pour me détacher de l’image du vieux. Je ris. Me collant à la musique qui me transporte avec elle. Quel foireux j’étais. J’aurais pus surmonter les choses autrement, mais non. La drogue, c’est si facile. C’est si merveilleux. Je me sens tomber et je suis nauséeux. Je m’enfonce profondément dans le matelas, le rire démon, infini, impossible à arrêter. Le vieux m’a rendu fou. Complètement fou. J’étais perdu, je ne savais pas quoi faire. J’avais même eu peur de finir comme lui. Avec un putain de fusils Benelli entre les doigts afin de tirer sur n’importe qui. Mais y’a rien eu de tout ça. Je n’étais pas comme lui. Le morceau de guitare m’emporte loin, loin de l'Arizona, loin de ses foutues souvenir. Je retrouve le contacte de Matthew alors je tente de me relever. Je sens ses doigts dans mon dos, je l’entends rire, je l’entends que maintenant, mais il semble rire depuis si longtemps. Mes sens sont devenus si aigus. Je pouvais entendre la dispute d’un couple à des kilomètres d’ici, sentir l’odeur de repas brûler dans l’appartement voisin et tout cela se mêlaient, me faisant mal au crâne. Mais je trouvais ça merveilleux. Comme tout et n’importe quoi. Je crois que je ne regrette pas si tant d’avoir commencer avec la drogue. Ça m’a aidé à surmonter. A être plus fort. A ne pas me perdre. J’ai appris à découvrir la multitude de dimensions qui nous entours, à mettre une mélodie sur ces sensations intersidérale. Et je repars, loin, loin de tout, loin de mon passé, dans l’espace danser avec la musique. Encore, encore.

Après au moins une éternité, je suis retombé sur terre. Je me suis tourné vers Matthew, je lui ai demandé vaguement ce qu’il a vu. « Une autre dimension » qu’il me dit. Je ris, mais je suis épuisé et lui aussi. Je me suis glissé dans un bad trip, sans même m’en rendre compte. J’ai envie de vomir, ou alors de pleurer un bon coup, je ne sais pas. Je hais repenser à tout ça. Je n’en parle jamais. Je suis venu à Houston pour recommencer ma vie. Pour devenir Azael et ne plus avoir à supporter le nom de mon père. Ça me fait tellement peur. Ma vie est un putain de bordel, un secret débridé, même pour moi. Je n’arrive pas à recoudre correctement l’espace temps. Personne ne comprend ce que j’ai vécu, moi le premier. « Et toi ? » il me demande, doucement, m’observant. « J’ai vu ma vie défilé. Au début, c’était beau, puis bang, il neige en enfer »Je me lève, vacillant et tend la main à Matthew pour qu’il en fasse de même. Quand je suis rentré, des heures plus tard, l’immeuble tout entier dormait. Il n’y avait aucune lumières d’allumées. Matthew m’a raccompagné et m’a aider à me déshabiller. Une fois dans mon lit, j’ai sombré presque immédiatement dans le sommeil. J’avais le « mal de mer », la tête qui tourne. J’avais chaud aussi. Une migraine affolante c’était emparé aussitôt de moi, j'ai néanmoins réussi à dormir. Nous avions probablement trop ris. Quelle soirée. Ce n’étais pas formidable, mais c'étais merveilleux.

Le lendemain ce sont des coups à la porte qui m’ont réveillé. J’ai mis un certains temps à me lever, trop bien installé sous mes couvertures. Mais je suis tout de même aller ouvrir. Ne prenant pas le temps d’enfiler quelques choses. C’est Matthew et je le fis entrer, légèrement comateux. Il a des cernes sous les yeux, une face de déterré. Je ricane. « C’que tu es laid, c’est dingue ça. » Il s’installe sur le lit, se laissant tomber en arrière alors que je cherche mon paquet de cigarette et un boxer à enfiler. « Tu reçois souvent des gens à poil ? » Je manque de tomber en tentant de mettre le calbut’, mais je réussi à me maintenir debout. Je l’observe alors, un léger sourire avant de m’allumer une cigarette, soupirant d’aise. « Oui et non. Tu m’as surpris, je ne me sentais pas de m’habiller. Mais on s’en fou. N’est-ce pas ? T’es hétéro, toi. » C’est à son tour de ricaner. Hétéro de mes deux. C’est un refoulé. J’en suis certains. Mais il déteste que je mette en doute sa sexualité. Alors j’dis rien. C’est mieux ainsi. « Au fait, tu me racontes, ton bad trip. Qu’est-ce que t’as vu ? » Je m’installe devant mon ordinateur, allumant l’engin. Matthew patiente, silencieux. Ce n’est pas facile à expliquer. Les trips sont pour la plupart complètement décousue. Je pianote à toute vitesse sur le clavier, tirant une latte de ma cigarette. « Au début j’ai vu des formes, des couleurs. Même ton rire avait une couleur. Jaune je crois. Puis après j’ai vu Andrew. » Je m’arrête de parler, fronçant légèrement les sourcils en fixant l’écran. Matthew grogne. Alors je délaisse, mon ordinateur, mais juste un petit moment. Parce que ça m’angoisse d’abandonner mon bébé. « C’est mon ex. Enfin, le premier gars avec qui j’ai couché. Et mon dieu, c’était bandant. » Il hausse un sourcil. Je souris. « C’est du trip dont je parle, rassures-toi. Fin, c’était cool, puis après j’ai vu une forme étrange. Et j’ai pensé à mon père. C’est à partir de ce moment que j’ai basculé. C’était effrayant. J’avais l’impression qu’on me racontait mon histoire. » Il se lève, se mordillant la lèvre inférieur. Il a plein de questions à me poser, ça ce voit, mais il n’ose pas. « j’ai pas envie d’en parler d’accord ? Pas maintenant. » Je retourne à mon ordinateur. Clôturant la discussion. Un silence pesant s’installe dans la chambre. Ça me gave, je déteste ça. Alors je tente de le faire réagir. je sais comment le réveiller. « Matthew. Vendredi, Ashley propose qu’on se fasse un aquarium. Tu viens ? » Il s’emballe directement. « Bien sûr! j'vous interdis de faire ce genre de truc sans moi. D'ailleurs pendant que j'y pense. y'a une manif' samedi je crois, tu veux y aller ou pas? » J'hoche la tête. Manifester pour la liberté c'est ma façon à moi de racheter les erreurs de mon vieux. C'est aussi un moyen de me convaincre que je ne suis pas lui. et ça, c'est probablement le plus dur à faire. je tire une nouvelle latte, observant la fumée. Et alors, je ferme les yeux. me laissant transporter, loin, très loin.

Citation :

Jared Mark Clifford a été officiellement inculpé après la fusillade meurtrière de Tucson dans le sud-ouest des Etats-Unis. L’accusé qui a des antécédents judiciaires comparaîtra ce lundi devant un tribunal.
Cet homme de 44 ans avait été arrêté sur les lieux du drame samedi. Six personnes dont une fillette de 9 ans ont été tuées lors d’un rassemblement politique sur le parking d’un supermarché de cette ville de l’Etat de l’Arizona.
14 autres blessés sont à déplorer et cette fusillade a suscité une véritable onde de choc dans toute l’Amérique. Une partie de la gauche américaine dénonce un climat politique de haine attisé par les ultra-conservateurs.

Tilly-Ariel Philippakis a écrit:

Moi, je trouves que Mikus a trop de pectoraux
Je préfères largement mon p'tit robbiechoupinet tout mignon

Alors, Bienvenue, sans baver ( contrairement à mes confrères )

Gabriel M. Barnett a écrit:

MY GOD MY GOOOOOOD
MON MIKUS MON MIKUS !
Bon, tu viens de prendre un de mes dieux ( le dieu sinon ) RAAAAH EPOUSE MOI EPOUSE MOI

"Avec l’insomnie, plus rien n’est réel ! Tout devient lointain. Tout est une copie, d’une copie ..." FIGHT CLUB !

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